1948-1949
Collaboration à L’Age du cinéma, à deux courts-métrages expérimentaux dus à l’initiative de Heisler, et à L’Invention du monde, moyen-métrage de Bédouin et Zimbacca.
1949 : La Brebis galante . Paris, Éditions première.
24 mai 1951: Déclaration collective "Haute Fréquence" dans Le Libertaire. Mise au point du groupe surréaliste après l'affaire Pastoureau et le départ de plusieurs surréalistes.
1952 : Air Mexicain. Paris, Librairie Arcanes. (achevé d’imprimer le 31 juillet 1952).
Existence matérielle difficile et santé de plus en plus précaire.
1954-1956
Bref séjour en Espagne en 1954 pour aider à la libération de ses camarades Jaime Fernandez et Grandizio Munis incarcérés pour activité révolutionnaire.
1955 : Livre de Chilám Balám de Chumayel, traduit de l’espagnol et présenté par B. Péret. Paris, Éditions Denoël.
Long séjour au Brésil de juin 1955 à avril 1956. Péret est arrêté en vertu du décret d’expulsion de 1931. Grâce à une vigoureuse campagne de toute la presse et des intellectuels de toute tendance, il est libéré au bout de deux jours.
1956-1959
Benjamin Péret contresigne les déclarations Au tour des livrées sanglantes, Hongrie soleil levant et dresse au printemps 1957 dans le Surréalisme même, un "Calendrier Accusateur" de la politique de l’URSS.
1957 : Le gigot, sa vie et son œuvre. Édition collective des principaux contes de Péret. Paris, Librairie du Terrain Vague.
Collabore à la revue 14 Juillet fondée par Jean Schuster et Dyonis Mascolo qui tente, après le 13 mai 1958, de regrouper la gauche intellectuelle contre le régime gaulliste. Collaboration à Bief.
janvier 1959 visite le peintre Gaston Chaissac et écrit sur lui l’homme du point du jour pour le livre de Gilles Ehrmann, Les inspirés et leurs demeures qui devait paraître en 1962.
La poesia surrealiste fancese, Milan, anthologie de la poésie surréaliste établie et présentée par Benjamin Péret éditée par Arturo Schwartz. (avril 1959).
L’état de santé de Benjamin Péret est alarmant depuis plusieurs années. Il est hospitalisé d’urgence au printemps de 1959 à la suite d’une crise d’artérite, puis opéré de nouveau au début de l’été.
Séjour en juillet et août au Marteau, puis à Oléron chez des amis. Peu après son retour à Paris, Benjamin Péret meurt à l’hôpital Boucicaut d’une thrombose de l’aorte, le 18 septembre 1959.
Ses obsèques ont lieu le 24 septembre au cimetière des Batignolles.
Un an après sa mort, paraît l’Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d’Amérique , Albin Michel, (20 décembre) pour lequel il aura consacré dix-sept années de travail et de recherches.
voir aussi Chronologie du Surréalisme