Claude Courtot est mort le 5 août 2018 dans un hôpital de Saint Denis.

Après avoir écrit, à l’âge de 25 ans, une des toutes premières études consacrées à Benjamin Péret, qui paraît sous le titre d’Introduction à la lecture de Benjamin Péret (Le Terrain vague, 1965), il entre en relation avec André Breton et les surréalistes par l’entremise de Jean-Louis Bédouin. À la suite de ce dernier, il présidera notre association de 1996 à 2008.
Du Carrefour des errances (Losfeld, 1971) à sa vaste Chronique d’une aventure surréaliste (L’Harmattan, 2012), ses récits sont habités par la préoccupation permanente de mettre en scène ses doubles dédaigneux des contraintes et conventions, devant lesquelles les calculs réalistes nous font habituellement fléchir.
C’est au prix de cette évasion imaginaire, exprimée dans un style mesuré dont les exemples sont à chercher du côté de Nerval, Dumas ou Chateaubriand, qu’il s’est engagé résolument à vivre d’ « éclairs, de dissonances et de chemins perdus. »

Lire l'article de Jean-Claude Silbermann: "Tant à l'étoile qu'au compas" 

 

Courtot 1939 2018