« Votre vie vaut cinquante francs » ; tract inédit signé par A. Breton, H. Espinoza, M. Henry, G. Hugnet, M. Jean, B. Péret, R. Rius, Y. Tanguy


Des dédicaces de Benjamin Péret


Correspondance inédite :

Carte postale d’André Breton et Paul Eluard à Benjamin Péret

Lettre de Benjamin Péret à Maurice Nadeau

Lettre d’Eugenio Granell à Benjamin Péret


Lectures et cimaises : Leonora Carrington, Eugenio Granell, Richard Spiteri, Jean-Claude Silbermann (textes de Claude Courtot, Jérôme Duwa, Dominique Rabourdin, Gérard Roche)

 



 

 Dans ce numéro de Trois cerises et une sardine la totalité des documents que nous publions sont inédits. Depuis notre dernier numéro, la moisson des dédicaces de Benjamin Péret s’est enrichie grâce à la collaboration de nos amis et de nombreux correspondants que nous remercions chaleureusement. Nous mettrons en ligne sur le site de l’association la totalité des envois qui nous sont parvenus à la suite de l’appel de Dominique Rabourdin.
La correspondance inédite que nous publions apporte des renseignements précieux sur différents moments de l’histoire du mouvement surréaliste. La carte postale d’André Breton et de Paul Eluard, envoyée depuis Prague en mars 1935, à leur ami Benjamin  qui n’avait pu être du voyage, témoigne de leur enthousiasme devant le succès obtenu auprès du public tchèque.
Non moins intéressante, la lettre de Benjamin Péret à Maurice Nadeau est particulièrement explicite sur les conditions d’existence du poète dans son exil mexicain, sur son entourage, sur les difficultés rencontrées pour maintenir les relations avec ses amis et se tenir informé.
Enfin, la lettre de son vieil ami Eugenio Granell, rencontré en Espagne en 1936 pendant la guerre civile, se situe dans le contexte de la préparation de l’Exposition internationale du surréalisme (EROS) à Paris. Elle n’atteindra pas son destinataire : Benjamin Péret devait mourir trois jours après qu’elle fut écrite.