Giovanna, Poèmes et aphorismes (1989-2015), Peter Lang, collection, avec une préface de Jacqueline Chénieux-Gendron et un avant-propos de Giovanna, collection "Art and Thought : Histories of the Avant-Garde, Art et pensée : histoires des avant-gardes", 2017. EAN13 : 9781787075702.
Poète et peintre flamboyante, admirée de quelques-uns des plus grands poètes et peintres du siècle, de Henri Michaux à François Rouan et Pierre Alechinsky, aux côtés d’Hervé Télémaque, de Gherasim Luca et du dernier groupe surréaliste, elle peut enfin être lue et relue, et nous aider à porter le regard le plus juste, le plus fabuleux et le plus caustique sur le monde.
L’esprit d’invention extraordinaire de Giovanna n’aurait sans doute pas été à ce point libéré si elle n’avait pas goûté au fruit du surréalisme. Aujourd’hui nous pouvons, à notre tour, goûter ses textes sans nous reporter à quelque histoire que ce soit. Car cette œuvre existe, comme existe l’œuvre des plus grands humoristes noirs, de Jonathan Swift à Leonora Carrington.
Pour Giovanna, « la poésie c’est changer la couleur de la matière grise ».
Giovanna présente ici ses œuvres dans un poème-manifeste inédit, et elles sont préfacées par Jacqueline Chénieux de sa voix à la fois critique et personnelle.
Poète et peintre Giovanna inaugure, en 1965, son entrée dans le groupe surréaliste autour d’André Breton, en présentant, avec Jean-Michel Goutier, « La Carte absolue », une performance poétique sous le signe de l’androgyne. En 1967, elle participe avec des dessins à la machine à écrire à l’exposition A Phala à Sao Paulo, et récidive en 2010 avec Underwood à la galerie 1900–2000 à Paris. Ses expositions personnelles incluent : Voir, projection publique des 250 réponses au problème n° 249, Delpire, Paris (1974) ; Emaux croisés, Galerie Singulier Pluriel, Bruxelles, préfacé par José Pierre (1976) ; Self-adhesive, Self-matic, galerie ACTUAL, Paris (1991) ; Migration clandestine, Galerie Lumière noire, Montréal (1994). D’autre part elle publie en 1976 William Blake (innocence et expérience), en 1977 Deus ex machina, et en 2010 Phylactère préfacé par Alain Jouffroy.
Voir l'article de Jérôme Duwa.
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