biraben Ombres blanches
 Jean-Claude BIRABEN est né à Arthès, près d’AIbi, en 1933. Il n’était pas l’homme des notices biographiques, tant il est vrai que quelques lignes ne peuvent rien dire de trente mille matins et d’autant de soirs. Si on sait que des nuits furent consacrées au jazz et à la pratique professionnelle du saxophone, on ne sait rien des matins. Quant aux journées, sûrement la lecture des surréalistes et des aphorismes de Lichtenberg, la fréquentation des amis, nombreux. Et la fabrication de centaines d’objets inspirés de l’imaginaire et de la peinture surréalistes, du nonsense et du calembour. Ces inventions d’un génie du collage et du bricolage, qui ont fait l’admiration de tous les survivants du mouvement d’André Breton et de Benjamin Péret, ont fait l’objet de bien des expositions, depuis le début des années 70, jusqu’à ce que l’artiste soit lui-même surpris par son propre détournement, et sa propre disparition. C’était en 2018.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Expositions
 
À la Galerie Simone Boudet, «sa» galerie de Toulouse, une bonne dizaine de fois, enre 1974 et 1993.
1975 : Créteil, Maison de la Culture.
1975 : Galerie Huguerie, Bordeaux.
1981 : Exposition Lâchez tout CAPC Bordeaux.
1982 : Centre Léonard de Vinci à l’ENAC, Toulouse.
1984 : Exposition Objets en dérive, Centre Pompidou, Paris.
1986 : Musée Lécuyer, Saint-Quentin.
1986 : Exposition Changer la vue. Musée Henri-Martin, Cahors.
1991 : Jugar amb l’art. Musée des Jouets, Figueras.
1999 : Galerie L’or du Temps, Paris.
2000 : Exposition à Odyssud, Blagnac.
2016 : Galerie Gratadou Intuiti, Paris.
2020 : Voyage à Miroboland. Première exposition « posthume » des œuvres de Biraben réalisation Roger Roques, Galerie Loin-de-l’œil, Gaillac.